Résumé : Gardez le tronc, jetez les branches ! En obéissant à cet unique mot d’ordre, pour résister à la vacherie de l’époque qui déjante et suppléer à la disette des âmes, j’ai raclé jusqu’à l’os ces dix nouvelles. Dans ma tête, elles fredonnaient d’un continent à l’autre la chanson triste et désopilante de gens de toutes les peaux, de toutes les confessions et de tous les pays – des types, des femmes ou des gosses – agités par les tracasseries de leurs démangeaisons personnelles, par les turpitudes du moment, par le chômage, par l’enfance, l’obésité, l’alcoolisme, la guerre, les drames de la vie conjugale, ou tout simplement taraudés par une solide envie de baiser.