Résumé : Si les philosophes ont les premiers pressenti l’impact du beau et de l’art sur le cours de notre existence, sur notre humeur, notre état d’esprit et notre santé, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment notre cerveau et, par là, notre corps entrent en résonance avec la création artistique sous toutes ses formes. On sait aujourd’hui comment l’art sculpte et caresse notre cerveau et s’avère indispensable à notre vie. Tuteur de résilience, il élargit aussi notre vision du monde et nous métamorphose dans un processus de guérison, voire de renaissance. Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik qui préface cet essai, nous invite à visiter une exposition imaginaire afin de nous faire partager leur expérience de l’art qui guéri, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.