Résumé : Dans cet ultime chapitre, l’auteur parisien referme les portes puis tente de réconcilier Mattéo avec Louis. Sur fond de débâcle, l’un se cherche un fils, l’autre se trompe de père dans ce qui aurait pu être un week-end à Zuydcoote. Les hommes ont inlassablement la mine de l‘emploi, responsables d’un monde à leur image ; les femmes affichent toutes des airs de Madones et apportent la lueur d’espoir et de douceur à des temps tourmentés, mais superbement aquarellés et rehaussés de touches d’encre à l’acrylique. Elliptique, car s’appuyant sur ses prédécesseurs, cet album synthétise à lui seul tout l’art de Jean-Pierre Gibrat, aussi caustique que tendre dans ses dialogues, toujours lumineux et émouvant dans son dessin.