Le fils Cardinaud, la fenêtre des Rouet, le bilan Malétras
Titre volume  Oeuvres complètes N°16
Titre de Partie  Oeuvres complètes
Auteurs   SIMENON, Georges (Auteur)
Edition  Rencontre : Paris , 1968
Collation   474 p.
Format   19 cm
Langue d'édition   français
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André Stil 0078640300 RA SIM OSection Adulte / Disponible à Benjamin Moloise
Résumé : Le fils cardinaud Ce jour-là, Hubert Cardinaud retourne chez lui avec son petit garçon, après avoir acheté, comme chaque dimanche après la messe, le gâteau du dessert. À son grand étonnement, sa femme Marthe n'est pas à la maison. Après des recherches dans l'entourage, force lui est de reconnaître qu'elle s'est enfuie avec les économies du ménage, après avoir eu soin de confier son bébé à une voisine. Aussitôt Cardinaud décide de retrouver sa femme et de la ramener coûte que coûte chez lui. Il obtient un congé de son employeur afin de poursuivre méthodiquement ses recherches. Celles-ci lui feront découvrir le monde du mal, de la vulgarité, de l'égoïsme, duquel sa condition l'avait toujours tenu éloigné. La fenêtre des Rouet Dans le logement exigu d'une maison qui appartient à sa famille, Dominique Salès vit une existence confinée et insipide. À côté de sa chambre habite un jeune couple, les Caille, dont la vitalité dérange la vieille fille déchue et déçue. En face : la maison des Rouet, riches industriels, le père et la mère au second étage, le fils et la belle-fille au premier. Guettant les moindres faits et gestes de son voisinage, Dominique Salès trouve ainsi une sorte d'existence par procuration. Un jour, elle observe qu'Antoinette Rouet, rentrant chez elle, trouve son mari, qui est cardiaque, en train d'agoniser. Au lieu de le secourir, elle verse les gouttes de son médicament au pied d'une des plantes vertes de l'appartement. Le bilan Malétras Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d’après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse Lulu, une fille très ordinaire pour laquelle il n'éprouve ni amour, ni passion, mais qu'il entretient, histoire de meubler un peu le désœuvrement de sa vie. Or, la soirée, qui a mal commencé par la faute de la jeune fille, se termine plus mal encore: quand le couple a regagné le logis miteux de Lulu, celle-ci a refusé de se dévêtir, et Malétras, l'ayant saisie à la gorge, l’a étranglée sans l’avoir cherché, tout bêtement.